Linda a 67 ans, est mariée, et depuis son prépension, elle réalise un souhait de longue date : faire du bénévolat. En 2023, elle a emménagé à Lierre, où vivent aussi sa fille et son petit-fils. C’est par le bouche-à-oreille qu’elle a entendu parler des possibilités de bénévolat chez Vulpia – et depuis, elle est un visage familier à la maison de repos et de soins Herenhof.
« J’ai toujours eu envie de faire du bénévolat, et lorsque je suis partie en prépension, c’était le bon moment », raconte Linda. « En arrivant à Lierre, j’ai découvert Vulpia. J’y ai reçu un accueil chaleureux. Aujourd’hui, j’aide trois matinées par semaine pendant les repas, dans l’unité protégée pour personnes atteintes de démence. Il m’arrive même d’emmener mon petit chien : les résidents adorent ça ! »
Un regard transformé sur la démence
Au début, Linda ne connaissait pas bien le public. « J’avais une certaine image des personnes atteintes de démence, mais elle s’est révélée fausse. Aujourd’hui, je vois tout ce qu’elles sont encore capables de faire et à quel point elles apprécient ce que vous faites pour elles. Je les comprends mieux, et cela me touche profondément. »
Un accueil chaleureux
Linda est très positive à propos de son accueil dans la maison de repos. « Les aides-soignants m’ont très bien accueillie. Je peux toujours compter sur eux. En tant que patiente atteinte de rhumatisme, c’est essentiel – ils m’aident aussi lorsque c’est nécessaire. Je me sens vraiment membre de l’équipe. »
Le bénévolat comme enrichissement personnel
Pour Linda, le bénévolat signifie bien plus que simplement “travailler”. « Cela me donne une grande satisfaction. Cela me donne de l’énergie et m’a transformée en tant que personne. Si j’avais su il y a 20 ans à quel point ce travail est gratifiant, je serais probablement allée vers le secteur des soins au lieu de travailler dans un supermarché. C’est un travail tellement précieux. On crée des liens avec les résidents et avec le personnel. »
À la question de savoir ce que ce travail demande concrètement, Linda répond : « Chaque jour est différent. Il faut savoir s’adapter, répondre à ce qui se présente. Mais c’est justement cela qui le rend si particulier. »